PASSION VOITURE


PASSION VOITURE MAG met en avant la voiture en tant qu‘objet de société. Le thème de cette édition Summer 2020 est la structure et l‘infrastructure.
La structure est quelque chose qui se compose de plusieurs parties réunies dans un système particulier; elle peut également faire référence à la manière dont ces composants sont agencés ensemble. L‘infrastructure fait référence à la base ou au fondement sous-jacent d‘un système ou d‘une organisation. Pour notre magasine, la structure sera traitée par la carrosserie, les jantes, les pneus, etc; et l‘infrastructure sera définie par les autoroutes, les routes, les lavomatiques, les stations essences.




CONTRIBUTEURS /CONTENU
PASSION VOITURE MAG souhaite mettre en lumière un maximum de médiums différents comme la photographie, l‘illustrations ou l‘écriture. Ainsi nous souhaitons travailler avec un panel d‘artistes variés afin d‘approfondir notre recherche et de montrer les différents aspects et les différentes visions de la voiture.
AUDIENCE
PASSION VOITURE MAG s‘adresse à un public large. Même s‘il pourrait correspondre davantage à une audience plutôt jeune, intéressée par les voitures et les visuels autour de ce sujet, il s‘adresse à toute personne qui s‘intéresse au monde de la mécanique, du chrome, ou même de la poésie.
Le thème entre structure et infrastructure permet d‘élargir les horizons de ce magasine en touchant plein de passionnés différents.
DISTRIBUTION
PASSION VOITURE MAG serait distribué dans des librairies spécialisées, des musées ou des boutiques du genre.



C’était la tortue du voisin qui avait fait ça. Elle était si discrète et délicate qu’elle en cachait bien sa robustesse. Elle avait même réussi à dégonfler le pneu avant gauche avec ses griffes de sa patte arrière droite. Pourtant son intention était seulement de traverser entre deux bandes blanches du goudron.
































Colombie, Palomino. On se fait “avoir” à la recommandation d’une rave qui se trouve à 30 minutes du village, quelque part. On s’y retrouve, quasiment les seuls, heureusement on est une petite bande quand même. Ce qu’on avait pas prévu, c’était le retour. Alors vers 4-5h du mat, parce que bon, la soirée est quand même un peu nulle, on décide de faire du stop pour rentrer... super recommandé dans ce pays (lol). On attend longtemps, très longtemps, jusqu’à ce que les premières voitures se montrent au levé du soleil. Une s’arrête enfin, je n’avais jamais vu un tas de ferraille pareil capable de rouler. Une partie du groupe embarque, l’autre attendra une prochaine. Le volant semble se dévisser, chaque seconde il aurait pu rester dans les mains du chauffeur. Des câbles sortent de tous les côtés, les sièges avec des trous aussi gros qu’une fesse, chaque centimètre carré de cette voiture semblait rendre l’âme. Au bout de cinq minute, l’impression que la route devient brusquement caillouteuse. C’était simplement un pneu qui avait explosé. On se retrouve sur la route à attendre, jusqu’à ce que l’autre partie du groupe nous rattrape à bord d’une autre voiture. Le chauffeur est sympa, il accepte de tous nous prendre: on se retrouve à 8 à l’arrière d’une petite voiture pour encore une bonne vingtaine de minutes de route.














Nous étions en pleine saison d’hiver et le soleil venait de se coucher. Nous étions partis en Bretagne pour l’édito d’un magazine dédié aux traditions et origines de la nourriture. Pour ce premier numéro nous nous trouvions en Bretagne en pleine Côte d’Armor où nous étions obligé de mettre les pleins phares. Nous devions retrouver dormir chez un type qui construisait des roulottes habitables. Il en avait fait des hôtels.
Seulement, ces hôtels en pleine forêt, pas facile à trouver et pas facile à se repérer lorsque tu connais pas le coin, que le réseau est le plus fou du monde, qu’on as pas eu la jugeote de prendre une carte et que surtout tu vois la jauge d’essence descendre petit à petit sans crier gare. Les seuls indications que nous avions étaient « premier pont à droite », « second pont tout droit » et « à droite tu trouveras un chemin de terre ». Alors premièrement, les ponts on ne savait pas si c’état le second ou le premier et puis les chemins de terres, autant te dire qu’il y en avait pas mal dans cette campagne bretonne. Nous avions fait tous les chemins possibles et le stresse de la jauge d’essence commençait à être dans le rouge…
Heureusement, un chemin de terre plutôt sympa s’offre à nous et nous décidons de l’emprunter et puis au pire, la marche arrière ça nous connait. Une chance un chic type se présente à nous en arrivant au bout du chemin et nous accueille avec un sourire des plus agréable à une heure pareille. Nous nous arrêtons et ce monsieur nous présente la roulotte dans laquelle nous allions passer la nuit. La roulotte était magnifique, tout en bois et petite à première vue mais une fois entrée à l’intérieur, c’était Mary Poppins ! Un salon, une cuisinette, une douche en featuring avec des W.C. et 3 lits deux places. C’était royal. Cependant nous étions tellement fatigués de ce que nous avions parcouru en voiture en explorant les côtes du Nord de la Bretagne en passant par des piscines naturelles aux galets roses que notre seule envie était de fermer nos yeux.




On ne la voit qu’en temps de pluie. Faut dire que ce vert se marie parfaitement au clapotement des gouttes d’eaux qui arrivent sur ce châssis grenouille au carré. Les pneus ne sont pas trop fait pour cette météo mais les dérapages sont plus faciles à faire du coup et ça c’est drôle quand on est seul dans le parking out-door d’à côté.




















